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3 questions à Céline Estelle, écrivaine installée sur Vichy

par Najat
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Céline Estelle

Bonjour Céline, quelle est votre spécialité dans l’écriture ?

Je suis une ancienne journaliste et j’ai collaboré avec de nombreux magazines français et suisses. Bilingue, je continue d’écrire, tout en étant également autrice et thérapeute, pour des sites web anglophones, notamment sur des sujets liés à la parentalité. Au cours des trois dernières années, j’ai publié trois ouvrages : Voyage en Self-Love, un guide de développement personnel conçu spécialement pour mes clientes, qui se veut très complet ; Là où, là-haut, tu m’aimes, un livre sur les rêves de deuil, aussi appelés « rêves de visitations », dans lequel je partage mes propres expériences, souvent bouleversantes ; et L’été Gigi, une nouvelle sur la force des amours adolescentes, publiée chez Chloé des Lys.

En dehors du développement personnel, ma spécialité réside dans les histoires à la fois drôles, émouvantes et attendrissantes. Elles débutent souvent sur un ton romantique mais plongent rapidement dans la psychologie des personnages. Pour moi, la vie est une école permanente, où l’objectif est d’aimer, de rire, d’apprendre, d’évoluer et de recommencer sans cesse.

Lorsque je participe à des salons, les gens pensent souvent que je suis une « petite nouvelle », mais en réalité, mes premières dédicaces remontent à 2003, au Salon du Livre du Mans. J’ai d’ailleurs réalisé de nombreuses dédicaces et interviews radios entre 2010 et 2016. Mes nouvelles, notamment celles ayant pour cadre la Grèce, ont été publiées dans des magazines, il y a plusieurs années. Toutefois, avec une vie de famille bien remplie et une carrière de thérapeute, je limite désormais mes participations aux salons, en privilégiant ceux de la région de Vichy et de l’Allier, près de chez moi.

Quelle est votre routine d’écriture ?

J’écris tous les jours, entre une et trois heures, lorsque l’inspiration est présente. Le matin est dur pour moi car je suis une bonne dormeuse rêveuse… mais mon naturel curieux et mon intérêt pour l’humain – nourris par mes études en communication, théologie et psychologie – me permettent de me plonger facilement dans l’écriture. J’aime lire et relire mes textes, imaginer les scènes, les peaufiner. Une douche chaude, un grand café, une promenade avec le chien et c’est parti ! Mon style oscille entre une écriture incisive, où chaque mot est choisi avec précision, et des descriptions plus détaillées des émotions des personnages, comme dans L’été Gigi. Pour moi, l’équilibre est essentiel dans l’écriture. « Ordo equilibrio » est d’ailleurs ma devise préférée !

Parlez-nous de votre dernier livre.

L’été Gigi a commencé par un rêve. Il y a plusieurs années, alors que je quittais la Marne pour m’installer dans une grande maison rose à Vichy – véritable coup de cœur – j’ai fait deux rêves marquants. Dans l’un d’eux, je me trouvais au cinéma, regardant le film de L’été Gigi ! L’histoire, adressée par mon inconscient, était simple et touchante : deux jeunes villageois de Dormans rencontrent une jeune fille au style rockabilly qui porte un énorme carton à chapeau couvert de stickers rock’n’roll, une Lolita parisienne venue travailler dans le village pour l’été. Le coup de foudre est immédiat. Une amitié intense naît entre les trois personnages, mais c’est l’alchimie qui se crée entre eux, compensant les failles de chacun, qui devient le véritable protagoniste du récit.

L’histoire se déroule dans le cadre idyllique des années 90, et vous y trouverez de nombreuses références musicales et culturelles de cette époque. Cela fait de L’été Gigi un véritable voyage dans le temps, une sorte de DeLorean littéraire !

Site de Céline Estelle : https://celine-estelle.com

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